mercredi 24 février 2010

Ministere du (bon) gout !

Platon nous appris que le beau devait être la splendeur du vrai ...
Mais qu'en est-il du beau, du bon, du goût !…
Essayons d’en redéfinir les contours !
Loin de vouloir reposer le problème de l’universalité du jugement esthétique, il me semble nécessaire de tenter de rappeler là subjectivité du goût …. J’aime à l’évoquer comme notre capacité à distinguer les qualités des défauts ou, à l’inverse comme le disait Alain « Le mauvais goût n’est, peut être, que la passion d’orner pour orner » ... et voilà comment on se retrouve dans les pages jaune à la case ornement !... Pour la bonne cause certes, puisqu'il s'agit du bon goût ! Mais cessons notre verbiage et allons au fond !....
J'aime à dire que l'architecte d'intérieur raconte des histoires, des histoires d'hommes, de volume, de couleurs, d'ombre et de lumière, d'usage, de concepts ...
Une espèce de chorégraphe élaborant des stratégies pour le plaisir des sens, un esthète intérieur des dialogues de l'âme…. Bachelard élabora des stratégies sur le temps, E.T.Hall régla les relations humaines, Palladio se pencha sur "l'espace" comme vecteur de luxe dans un mode classique, Leonardo de Vinci défini l'homme comme le centre du monde, Fibonacci les nombres pour écrire au plus que parfait… et Stark réécrivit l'histoire dans un shaker incroyable, mélangeant tout en effaçant les repères… toujours plus... Le baroque côtoie le Skaï, la fourrure le béton, Louis XVI le polyvinyle de chlorure...
Et si le beau c'était continuellement d'être, d'écrire, de concevoir à la limite du mauvais goût...
Nous vivons une époque formidable

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